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Ces mots magiques, cocasses ou échanges surréalistes avec des clients, en boutique Orange, ne sont pas rapportés méchamment.  N'y voir aucune agression ni mauvais esprit de ma part !

(Tout est strictement réel et fut vécu localement. De l’intérêt, souvent, de la “découverte commerciale” indispensable pour comprendre quelque chose aux propos ou besoins réels des clients…)

Les commentaires en italique ne furent que pensés, naturellement…

 

 

— J'ai la top-messagerie.

(À vos marques… prêts ?... Parlez !)

 

 

— J'ai plus de tonalisation.

 

 

— Je voudrais un bicarbonate.

 

 

— Je voudrais un annulaire.

(De quoi mettre les pouces.)

 

 

— Mon amaryllis est en panne.

(Prévoir de l’Algoflash ?)

 

 

— Bonjour Monsieur, j'arrive plus à sortir le charbon de ma cave.

 

 

— Je voudrais acheter un mobile-carte.

(Trop tard, la dernière est partie.)

 

 

— Je voudrais un relèvement automatique.

(À orienter chez un urologue.)

 

 

— Je veux un téléphone mobile, mais moi, c'est pas pour faire mon malin sur le Champ de Mars !

(Il y aurait du boulot pour arriver à faire malin…)

 

 

— Je suis client à France-Téléphone.

 

 

— J'ai besoin d'un portable parce que, moi, je travaille !

(Et moi, je me les roule…)

 

 

— J'entends pas le poste derrière le galandage.

(En le mettant au frigo, ça irait sûrement encore mieux…)

 

 

— Je viens acheter un câble allume gaz.

(Butane ou propane ?)

 

 

— Mon poste marche pas, mais j'ai la totalité.

(Je crois que moi aussi…)

 

 

— Il lui faut un portable quand il va au bois ou s'il y a une branche qui lui tombe sur le nez.

(C’est beau l’amour…)

 

 

— Vous y connaissez, en portable ?

(Non, mais en boîte de vitesses, je suis incollable…)

 

 

— Je voudrais un Nioka.

(Raciste ?)

 

 

— Vous pouvez me la mettre ?

(Et quoi encore ?)

 

 

— Mon fils a mis un code. C'est quatre étoiles.

(Mignon. Faudrait pas que ça grandisse…)

 

 

— Je veux un Mobicash.

(De toute façon, je ne fais pas crédit.)

 

 

— J'ai acheté un téléphone. J'voudrais faire rentrer la recharge dedans, ben, j'arrive pas à y faire…

 

 

— Je voudrais un multicarte.

 

 

— C'est dans la vitrine, le Nioka 6310…

 

 

— J'viens faire couper mon compteur électrique.

 

 

— J'veux une création et un transfert parce que, là où je suis, je pars.

(Juif errant…)

 

 

— Mon mari était sur OLA, il est passé sur LOST.

(Et il s’y retrouve ?)

 

 

— C'est pour ma fille (recharge mobicarte). Vous pouvez lui mettre ? C'est la première fois…

(Ben… quand même ?!...)

 

 

— Bonjour, M'sieur, carte bloquée !

— Mais c'est une carte bleue du Crédit Agricole, Monsieur ?...

— Ah bon… Et vous ne les débloquez pas ?

(Pas aux clients qui débloquent.)

 

 

— J'suis venu l'aut'jour pour payer. On m'a dit que c'était pas l'jour.

(Venez la nuit ?)

 

 

(À la caisse, un client “généreux” avec une collègue, mais déjà répugnant d’aspect)

— Un p'tit Tic-Tac, Madame ?

— Ah non, merci !

— Vous sucez quoi, alors ?

 

 

— Je suis au compentieux…

 

 

— Je voudrais un ICANIS.

(Au bon lait de brebisse ?…)

 

 

— Je voudrais PRIMALIX.

(Faudra repasser. Il est parti chasser le Romain.)

 

 

— Je viens vous voir car ils ne m'ont pas envoyé ma petite puce.

 

 

— Quand j'appelle ma nièce et que j'ai son répondeur, il me dit “parlez”. Qu'est ce qu'il faut que je fasse ?

(Acheter un dico ?)

 

 

(Devant la vitrine des portables)

— Bon alors moi pour commencer, tout ça, j'en veux pas ! J'veux du français !

(Pourtant, j’avais un bon Bosch à vous proposer…)

 

 

— Et la tonalité, elle est bonne ?

(Ça dépend du millésime…)

 

 

— J'ai appelé le 1014. La bonne femme m'a dit…

(Si elle t’entendait, la "bonne femme" !...)

 

 

— C'est mon neveu qui travaille à La Poste. Il m'a dit d'acheter un portable : un MACABI…

(Mortel, dès le matin.)

 

 

— Vous devez en voir, des imbéciles comme moi…

(Ça arrive…)

 

 

— Je voudrais un poste comme celui que je vous rapporte… Ah, vous ne le faites plus ? Pas grave, donnez m'en un dans le même gendre.

 

 

— Quand on regarde, partout les factures c'est mensuel. Pourquoi vous êtes bimenstruel ?

(Parce qu’on est déréglé…)

 

 

— J'ai mon appareil qui grisaille…

(Je vais vous vendre un peu de Prozac.)

 

 

— Les trousses, c'est ici ?

 

 

— Une recharge mobicarte !

— À 70Fr ?… 140Fr ?…

— Heu… 7000 !!!

(Euros ?)

 

 

— J'viens vous voir parce qu'elle est lourde, ma OLA !

(S’il n’y avait qu’elle…)

 

 

— J'veux un AMERIS. J'en ai un vert : un comme ça ! (en montrant le support noir du présentoir)

 

 

— Mon mari arrive pas à configurer sa messagerie… C'est quoi la touche “biaise” ?

(Help !...)

 

 

— J'ai relevé le compteur et je vous amène le chiffre !

 

 

— On perd des clients parce que le poste sonne deux secondes trop tard !

(Time is money…)

 

 

— Vous les changez, les zola ?

(Mais oui, Mimile ! Assieds-toi et j’arrive.)

 

 

— Il faut le temps de se formaliser avec tout ça…

 

 

— Je vous mets le code PIN, Madame ?

— Oh, non ! Mettez autre chose…

 

 

(Considérant la carte professionnelle de l’agent.)

— Ah… Vous n'êtes que Conseiller commercial ?

(Ben oui et faudra faire avec…)

 

 

— Quand j'appuie sur “bis”, ça rappelle ma fille !... Vous vous rendez compte ?

(Oui, hélas…)

 

 

— J'veux un poste. J'ai déjà un LORTE.

(Ça mange quoi, en hiver ?)

 

 

— J'ai un portable soft.

(Ici, on ne fait que du hard…)

 

 

— Je veux une jaquette pour doubler ma ligne.

 

 

— J'ai une primalise.

(Aïe… Ça se soigne ?)

 

 

— Mon ami ne peut pas venir. Il travaille de 7h à 19h et le samedi. Il fait beaucoup plus de 35h, ce n'est pas un fonctionnaire !...

(En effet. C’est un esclave.)

 

 

— Mon minitel, j'm'en sers pour des machins de chemins de fer.

 

 

— Bonjour Monsieur. Le service des oreillettes, s'il vous plaît.

 

 

— Bonjour, alors je suis bien chez le marchand de meubles ?

(Où est la caméra cachée ?)

 

 

(Vendeur pince-sans-rire.)

— Nos fax sont garantis un an, Monsieur.

— Ah !... Alors, s'il tombe en panne au bout d'un an et un jour ?…

— Mais ils sont programmés pour ça, Monsieur…

— Ah bon ???...

 

 

— J'veux des explications sur ma facture EDF !

 

 

— Quand je décroche, j'ai pas la tonation.

(Aux abris...)

 

 

— J'ai récupéré un poste dans la voiture d'un mort. I'm'dit : “urgence seulement…”

(Et ça vous étonne ?)

 

 

— Quand je conduis, je mets mon portable entre mes cuisses pour bien l'entendre.

(Sur vibreur, coquine ?)

 

 

— J'voudrais du carbone pour mon fax.

 

 

— Et vice verta…

 

 

— J'veux un Mobicarte avec forfait.

(Et moi du soleil la nuit.)

 

 

— J'veux une facture détaillée à 11 chiffres.

(On n'arrêtera jamais le progrès...)

 

 

— Bonjour, vous faites Philips ?

— Certainement, Monsieur !…

— Alors, j'voudrais un rasoir…

 

 

— Pourquoi j'ai deux montants de facture ?

— Parce que l'un est hors taxe et l'autre TTC.

— Ah bon ???!

 

 

— Pourquoi j'ai 88,26 Fr. de TVA sur ma facture alors que ma mère n'a que 55,12 Fr. ?

 

 

— Alors vous dites qu'il faut brancher cette fiche du sans-fil sur une prise 220V ?… Hou là là, c’est trop compliqué et je n'y arriverai jamais !… Non, vendez-moi plutôt un portable…

 

 

— J'veux un téléphone sans bras.

(On cherche la scie et on arrive...)

 

 

— Vous avez une charge ?… Comment qu'c'est déjà… Une mobil-home ?

(Trop tard, elle est partie en vacances...)

 

 

— Bonjour, j'vais vous poser une question qui va vous paraître bizarre : est-ce qu'il y a un agent SFR ici ?

 

 

— J'veux un téléphone sans répondeur.

— D’accord. Vous avez une couleur préférée, sinon ?

— M'en fiche, pourvu qu'il fasse répondeur…

 

 

— J'veux changer le pin's.

(Trop tard, la mode est passée...)

 

 

— Je lis qu'Orange est le “lait adhère” (comprendre leader) de la téléphonie mobile…

(Orange, ennemi de Téfal...)

 

 

— Mes téléphones ne marchent plus car la foudre est tombée sur mon portail pendant que je l'ouvrais à la main… Heureusement que j'étais en sabots !

(Plus c'est vieux, plus ça résiste !)

 

 

— Vous vendez des téléphones ?

(Non, on les met là pour faire joli...)

 

 

— J'voudrais l'truc avec la lampe.

(Je vous appelle Aladin.)

 

 

— Qu'est ce qui est mieux en portable : Bouygues ou France Telecom ?

 

 

— J'ai mon poste qui grâsille.

 

 

— Pour la première fois, je peux le faire devant vous ?

(Mais ça va pas ?!!!...)

 

 

— Vous pouvez me prendre ?

(Désolé, j'ai mes migraines...)

 

 

— Quand je fais le 15, j'arrive au SAMU. Vous vous rendez compte ?

(Encore quelques efforts et ils devraient venir...)

 

 

— Avec l'Euro, les Allemands ont fait bien plus simple que chez nous. Chez eux, tout a basculé le 32 décembre !

(Les Allemands seront toujours les plus forts…)

 

 

— J'ai mon poste qui crépite.

 

 

— Je voudrais savoir si ma ligne est sur écoute.

(Allo, Sarko ?...)

 

 

— J'ai lavé mon portable dans la machine et il ne fonctionne plus… Pourtant, c'était à 30° seulement !

(Pour une fois, c'était de l'humour et la cliente s’est bien amusée de mon air abattu.)

 

 

— C'est ici, les inserts ?

(Ça peut parfois chauffer en effet...)

 

 

— Quoi ?... Des appels Audiotel sur ma facture ?!... Mais j'ai jamais appelé les hôtels !!!...

 

 

— Avec mon NOKIA 3210, quand j'appelle quelqu'un, il m’indique de raccrocher ! Du coup, je ne peux pas m'en servir…

(Heureusement qu'il n’indique pas de sauter par la fenêtre…)

 

 

— Je voudrais le diminutif de la Belgique parce que j'y ai un mort !…

 

 

— Un répertoire ?!! Et ça fait quoi, ça répète ?

(Oui : “Tu es un âne… Tu es un âne…”)

 

 

— Sur mon AMARYS 330, l'œil rouge s'allume toujours…

(Abel, sors de ce poste !)

 

 

— Et le reportage des heures non utilisables, ça coûte combien ?

 

 

— Si ma copine fait un contrat pour moi, elle pourra me le mettre ?

(On les entendra toutes...)

 

 

— Bonjour. Je viens vous voir, j'sais plus pourquoi !...

 

 

— Je voudrais un ticket modérateur.

 

 

— Des appels qui commencent par 08 ? Sûrement pas !!! Mes plus loin, c'est les 06…

(Elle ne risque pas de passer au “7” ou au “9”...)

 

 

— Je vous remercie pour votre confession.

(Vous me réciterez trois “je crois en notre PDG”)

 

 

— Regardez ce que me dit mon portable (entrez code pin)

— Oui. Vous avez bien un code ?

— Ben oui !

— Alors, tapez-le ?

— Ah ça alors, ça marche !...

 

 

— Un numéro Indigo, c’est quoi ? Couelle, par exemple ?

(Deviner “Quelle”)

 

 

— Je ne peux pas consulter Allofact parce que je n'ai pas la touche Diâze.

 

 

— J'ai le Philips petit génie…

(Sans bouillir ?)

 

 

— J'viens vous voir parce que ma mère a perdu un œil…

(Trop tard, notre chat l'a gobé...)

 

 

— Je viens payer ma redevance télé…

 

 

— Pour utiliser votre téléphone sans fil, vous avez une prise EDF près de la prise F.T. ?

— Non, mais j'ai un thermostat.

 

 

— L'Alcatel 311 ?... Non, il manque de charisme…

 

 

— J'ai fait trois tentations avec le code PIN et je l'ai bloqué.

(Et encore un portable frustré…)

 

 

— Mon portable, c'est un TAKABOU !

(TAKAVOIR !)

 

 

— Mon poste ne marche plus car mon chien l'a mis dans un seau d'eau.

(Faudra arrêter “vidéogag”...)

 

 

— Merci de vous avoir dérangé.

 

 

— Alors si je paye, je vais être raccrochée ?

 

 

(Avec un autre vendeur pince-sans-rire.)

— J'veux un portable parce que je vais à Lourdes…

— Ah… Ca marche mal là-bas, vous savez ! Parait qu’il y a des interférences…

— Ah bon ?

 

 

— J'viens vous voir parce que je n'ai pas de tonalité sur mon portable.

 

 

— Mon Itinéris ne marche pas !

— Ah… Mais c'est un Amarys, pas un Itinéris.

— Tsss, je savais bien qu'il y avait du “is” !

 

 

— Mon fax, je crois que c'est un Galiléo.

(Oh Hisse et haut ?...)

 

 

— Je vous ai acheté un fax Philips…

— Euh… Nous n'avons jamais vendu de fax Philips…

— Ah, mais je ne l'ai pas acheté ici !

 

 

— Bonjour Monsieur, je voudrais une recharge mobicarte à 15€.

— Voilà Madame.

— Merci. Je vous dois combien ?

 

 

— Je viens chercher mon appareil qui ne tenait pas la tonalité.

 

 

(Déménagement de ligne téléphonique à encoder)

— D'après votre dossier, vous n'habitez pas au 3ème étage, mais au 2ème, Madame ?…

— Ah ben c'est possible ; j'ai jamais compté les étages…

(Sportive...)

 

 

— Je veux un GALILORI 4232.

(Comprendre Galéo 4230.)

 

 

— Internet ? Oh non ! Je n'ai pas le comportement avec les ordinateurs…

 

 

— Ma facture présente un avoir de 13,96 €. Combien je vous dois alors ?

 

 

— Bonjour M'sieur. Faut arrêter mon portable !

— Il s’agit d’un Mobicarte ou d’un contrat ?

— J'sais pas…

— Quel est votre numéro, alors ?

— J'sais pas…

— ?...

— Je vais appeler ma femme !… “Allo chérie, tu peux me donner mon numéro ? Je suis chez E.D.F….”

 

 

(Au décrochage du serveur vocal Orange qui propose des choix)

— Comment ?... Mais attendez !... Mais ne parlez pas si vite !…

 

 

— Alors, votre Amarys ne fonctionne plus du tout ?

— Ah ben non ! Je pense qu'il s'est cheurté !

(Crévindiousse !)

 

 

— Je vais changer le code PIN. Proposez-moi un code de quatre chiffres. Tout sauf votre date de naissance en cas de vol de votre sacoche…

— Euh… Alors mettez ma date de naissance ?

(À ne pas contrarier...)

 

 

— Je viens vous voir parce que j'ai rendez-vous chez le dentiste à 9h.

 

 

(En ôtant la carte SIM de l'appareil)

— Moi, j'y connais rien, c'est peut-être la cassette qui est mal mise…

 

 

— Je viens chercher un appareil qui doit être arrivé pour moi…

— Oui, à quel nom ?

— Au nom de la jeune fille qui était là l’autre jour…

— Oui, mais le poste est à quel nom ?

— Je crois que c'est SAGEM…

 

 

— J'voudrais un MATISSE 1400.

 

 

— Je reviens après avoir appelé le 10 et le 13.

(Essayez le 15 ?)

 

 

— Le guide piéton est fourni ?

(Heu... Vous parlez du Labrador ?)

 

 

— Je voudrais un A.D.S.L. à 128 km.

 

 

— Je veux un clignotant pour mon Top Message.

 

 

— Vous pouvez me passer sur Bouygues ou SFR ?

 

 

— Je voudrais une carte PIN.

 

 

— J'veux des Heures France sur mon portable.

 

 

— Mon portable marche tant qu'il est sur son chargeur, mais dès que je le mets sur la petite vache, c'est fini !

(Sale bête !...)

 

 

— Vous prendrez la housse pour le portable ?

— Oui...

— Et le câble allume cigare ?

— Non merci, je ne fume pas...

 

 

— Là, j'ai un TACTABOU et c'est la CATA !

 

 

— Pour mes communications, je passe par FRANCE 2.

 

 

— Mon mari, il lui manque une patte...

(J’en ai justement en promo…)

 

 

— Moi, j'ai un poste normal...

 

 

— Je veux acheter l'Amarys 1400.

— D’accord. Pour cet appareil sans fil, avez-vous une prise secteur à proximité de votre prise téléphonique ?

— ???...

— Une prise 220 V où vous branchez une lampe, un aspirateur...

— Ah ben oui... Mais je ne sais pas si c'est le 220 V chez-moi...

 

 

— La tonalité, elle est pas bonne... Y faut m'la changer ! On dirait un cochon qui s'est pris dans une barrière !

(Faut en piquer un des deux...)

 

 

— Vous vendez les kilts main-libre ?

(Qu'est-ce qui n'est pas libre avec un kilt?...)

 

 

— Si je change de mobile, est-ce que je garde ma carte PIN ?

 

 

— Ma ligne ne fonctionne pas car vous avez oublié d'appuyer sur le bouton.

(Il me semblait bien que j'en avais fait une...)

 

 

— Je voudrais un mobicarte parce que je fais des concours de lapins.

(Attention, le crédit se décharge vite avec eux...)

 

 

— C'est pour mon portable, mais j'ai pas enlevé ma tickette.

 

 

(Client au téléphone, avec une plateforme SAV d'Orange qui lui demande son adresse pour l'échange de son poste)

— Bon... Alors, je ne sais pas si vous connaissez Le Creusot ?...

 

 

— Bonjour Monsieur, je voudrais un fax qui fasse télécopieur.

 

 

— Moi, j'ai mon poste qui grignotte !

(Conseil : cachez les biscottes...)

 

 

— Moi, on m'a mis “les heures audiovisuelles”, mais j'en veux pô !!!

 

 

(Un couple de vieux en goguette. Indéfinissables et sans doute échappés de la foire du meuble proche. Un vendeur est avec eux, en train d'essayer de distinguer un mot ou deux au milieu des borborygmes et aboiements multiples, lancés avec des gobilles exorbitées dignes des films d'épouvantes en noir et blanc, le tout en tripotant fiévreusement les accessoires mobiles... Deux autres clients et tous les autres vendeurs sont pliés de rire. Le vendeur apostrophé essaie de se contenir... Au bout de cinq minutes, le couple part sans crier gare, comme il était entré. La dame lâche, d'une voix enfin intelligible :)

— En tout cas, moi, j'ai acheté une maudite-carte et j'ai eu queue de Zobi !

 

 

— Bonjour, je voudrais 3 rubans pour mon Gars Léon 4010

(Comprendre Galéo)

 

 

— Bonjour, j'ai fait un changement, alors c'est plus pareil.

(Ça alors ! Vous m’en direz tant !...)

 

 

— Je voudrais plusieurs cartes Mobicarte en promotion bundle été ou bundle mystère...

(En reste-t-il ? Mystère...)

 

 

— Ah, c'est la première fois qu'on me parle de bon été... (bundle été)

 

 

— Je viens avec ma carte bleue pour retirer de l'argent.

(Revenez avec un révolver, ce sera plus sûr de marcher.)

 

 

— La puce se décharge, ça coupe et je vais faire appel à 100 Millions de consommateurs, moi !

(On est tranquille encore un petit moment...)

 

 

— Par rapport à Lola...

(Et à Lili ?)

 

 

— Le poste a beurdoulé dans les escaliers...

 

 

— J'veux un Orange normal.

 

 

(Au téléphone avec service facturation d'Orange)

— Ca a intérêt à être d'aplomb sur la prochaine facture, sinon ça va ouîîîner !!

(Collègue terrorisé à l'autre bout du fil...)

 

 

— J'ai plusieurs prises cigognes...

(Un Alsacien, sans doute…)

 

 

— Je paie plus cher d'abonnement que de facture !

(Maths : 0 pointé !)

 

 

— Ma ligne téléphonique fonctionne mal parce que je suis en bout de ligne.

(À part si on est des RG ou pirate, c’est souvent comme ça…)

 

 

— C'était un SFR mais j'ai mis mes Oranges dessus...

 

 

— Le chargeur tient pas sur le portable à cause des mamelles sur le côté.

 

 

— Quand je veux téléphoner, ça me met : “base inacceptable”...

 

 

(Au téléphone avec le service clients d'Orange.)

— Bonjour, je suis au cabinet et j'ai une boîte moderne...

(Deviner : “je suis dans une agence FT et j'ai une Livebox”.)

 

 

— Je veux un gros forfait car je suis une grosse parlatrice.

 

 

— Ma prise fait des étincelles. Si je souffle dessus, ça s'arrête et puis ça repart...

 

 

— Comment j'enregistre un bruit sur mon portable ?

 

_______________

 

À une époque, les postes de caissier, SAV etc étaient tournants en agence. Il fallait alors tenir ce poste précis toute la journée où vous étiez désigné.

Deux expériences personnelles comme j’en vivais de nombreuses au cours d’une même journée, d’abord au SAV, puis en caisse.

 

SAV :

(Je reçois une cliente.)

— Bonjour. Je viens chercher mon portable OLA qui est en réparation depuis trois semaines !!!…

Je recherche le dossier informatique et vois que le poste est en « stand-by » avec la mention « rupture d’appro ». J’évite de le dire à la cliente et j'appelle le service client pour enquêter. Je l’obtiens après dix minutes d’attente.

Le service client m’identifie avec mon code « Alliance », puis la cliente à l’aide du numéro de carte SIM car elle ne se rappelle plus de son numéro d’appel…

Le service client m’annonce qu’il va transférer mon appel au SAV. Cinq minutes plus tard, il reprend la ligne pour m’avertir que le SAV est injoignable et qu’il doit me laisser car il a une file de dix appels en instance.

Je lui demande ce que je dois faire face à ce dossier qui attend depuis trois semaines et une cliente pas heureuse qui attend depuis quinze minutes ?…

Le service client me répond qu’il n’y peut rien et m’invite à rappeler plus tard… Je prête un poste à la cliente qui repart et attend que je lui donne des nouvelles.

Je rappelle le service client et l’obtient après dix nouvelles minutes d’attente.

Le service client m’identifie de nouveau avec mon code « Alliance », puis la cliente à l’aide du numéro de carte SIM…

Le service client m’annonce qu’il va transférer l’appel au SAV. Cinq minutes d’attente plus tard, le SAV décroche et me demande le numéro de téléphone de la cliente…

J’explique que je n’ai pas le numéro, mais qu’on peut identifier la cliente par sa carte SIM, ainsi que cela a déjà été fait deux fois précédemment.

Mais le SAV explique que, lui, n’a pas l’outil nécessaire pour une identification à partir d’un numéro de carte et que le service client n’a pas attendu de l’avoir en ligne pour me transférer. Le SAV me rebascule donc vers le service client...

Le service client m’identifie encore avec mon code « Alliance » (si si, vous avez bien lu), puis la cliente à l’aide du numéro de carte SIM.

Le service client m’annonce qu’il va transférer l’appel au SAV. Je lui coupe la parole en demandant le numéro d’appel de la cliente pour ne pas recommencer le cirque infernal.

Le service client déclare qu’il n’a pas le droit de me donner le numéro d’appel et je fais donc la demande express qu’il reste en ligne, tant que le SAV n’aura pas répondu !

Cinq minutes plus tard « quelqu’un » décroche et me demande ce qui se passe. Je réexplique tout calmement de A à Z. Le « quelqu’un » (un chef ?) me dit qu’il va appeler lui-même le SAV et me met en attente.

Cinq minutes plus tard, le SAV reprend l’appel et m’annonce la livraison du poste pour le lendemain matin…

 

_______________

 

 

En caisse : 

(À l’époque, certains clients pouvaient venir payer en espèces, des jours précis de la semaine. La queue pouvait s'allonger jusque sur le trottoir à ces occasions…)

 

C'est au tour d'une cliente maghrébine de se présenter à moi.

 — J’y viens payer…

— Vous avez apporté votre facture ?

— Non…

— Vous pouvez me donner votre numéro de téléphone ?

— J’m’en rappelle plus…

— Bon… Quel est votre nom ?

— Aÿêbbyuj…

— Pardon ?

— Aÿêbbyuj…

— Ah… Tenez, Madame. Écrivez-le sur ce papier, s’il vous plaît.

— J’y sais pas écrire…

— Comment voulez-vous que je vous retrouve ? Il me faut votre numéro ou au moins votre nom ?...

La cliente se tortille, cherchant une solution désespérée dans sa tête. Derrière, ça bouillonne aussi. Deux autres clients qui voudraient payer et « n’ont pas que ça à faire » ou « ont un malade à l’hôpital » (etc) commencent à pianoter « Casse-noisettes » sur le clavier imaginaire du comptoir de caisse, de chaque côté de la cliente paumée.

Derrière ces trois là, ça trépigne comme lors d’une « urgence » avec des toilettes occupées, et ça souffle comme quand la soupe est brûlante…

Tout à coup, un sourire illumine le visage de la cliente. Elle plonge la main dans son décolleté et en sort une facture EDF. Elle m'indique :

— Là !... Mon nom !!!...

Je prends le document et entame ma recherche dans le fichier de facturation client. Je trouve la seule personne à s’appeler comme elle dans tout le secteur.

— Alors, Madame M…, vous confirmez que vous habitez bien rue Jean-François de Champeaux ?

— Ah non…

(Grand moment de solitude…)

— Ah si ! J’habite là !...

(Ouf !)

 

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